Abbaye du Relec

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Le site donne à voir aujourd’hui les vestiges de la dernière période d’aménagement de l’abbaye au début du 18e siècle : l’étang artificiel, la digue, les douves ceinturant les parcelles des jardins de production aujourd’hui en herbe, les murs protégeant le « jardin neuf » de l’abbaye, et une partie du mur de clôture.

Des bâtiments conventuels des débuts, il ne reste que l’abbatiale, amputée de deux travées, la sacristie et les ruines de la salle capitulaire. Les ailes abritant le réfectoire et l’hôtellerie ont disparu.

L’importance des aménagements réalisés par les moines n’est perceptible qu’aux yeux avertis : de prime abord le Relec paraît un lieu sauvage, où la nature semble avoir repris ses droits. Le site est d'ailleurs classé.

C’est là un des grands charmes du Relec : les vestiges de l’abbaye constituent une mosaïque de milieux qui accueillent une grande diversité d’espèces animales et végétales. Différents mammifères protégés y trouvent d’ailleurs abri et nourriture : la loutre et plusieurs espèces de chauves-souris notamment.

Le lieu offre aujourd'hui un lieu de promenade paisible, que vient réveiller la programmation musicale du site.

Accès libre et gratuit en permanence.