Bateau pédagogique

Du 15 octobre au 3 novembre 2024, les Vannetais et visiteurs de passage auront une occasion unique : monter à bord d’un voilier du Vendée Globe sans quitter le quai. Le navigateur vannetais Fabrice Amedeo installe en effet son bateau pédagogique au cœur de la ville, juste à côté de l’Office de tourisme.

Un voilier emblématique transformé en outil de sensibilisation

L’IMOCA, autrefois mis à l’eau en 1998 et ayant couru plusieurs Vendée Globe sous différents skippers, a retrouvé une nouvelle vie. Sauvé de l’abandon, il a été transformé par Fabrice Amedeo et son équipe en un support pédagogique itinérant. Inauguré lors du dernier Vendée Globe, il avait déjà attiré plus de 30 000 visiteurs en trois semaines.

« Ce bateau était trop vieux pour courir mais il avait encore beaucoup à raconter. L’idée de le transformer en outil de découverte et de sensibilisation s’est imposée comme une évidence », explique le navigateur.

Un programme ouvert aux scolaires et au grand public

• Les 15 et 17 octobre, les scolaires seront les premiers à découvrir l’intérieur du voilier.
• Du 18 octobre au 2 novembre, pendant les vacances de la Toussaint, l’IMOCA sera ouvert gratuitement au grand public, tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 17h.

Dès son arrivée, le bateau pourra compter sur la visite de 220 enfants dans le cadre du « Village Citoyens de la mer » organisé par le Lions Club Vannes Bertranne.

Comprendre l’océan pour mieux le protéger

À bord, les visiteurs plongeront dans l’univers de la course au large et découvriront les instruments scientifiques embarqués par Fabrice Amedeo lors de ses tours du monde. Ces capteurs mesurent notamment :

• la salinité et la température de l’eau,
• la teneur en CO₂,
• la présence de microplastiques et de particules liées aux activités humaines,
• ainsi que l’ADN environnemental, permettant d’analyser la biodiversité marine.

L’objectif est clair : faire rêver du large tout en éveillant les consciences sur les menaces qui pèsent sur les océans. Comme le rappelle Fabrice Amedeo :

« 80 % de la pollution des océans vient de la terre. La sauvegarde des grands espaces bleus commence donc à terre, et elle est l’affaire de tous. »