Découvrez Concert de musique baroque à Landéda — 21/11/2025 à 20:30 → 21/11/2025 à 22:00.
À propos
Jean-Marc Labylle Après des études à la Scola Cantorum de Paris, il a d'abord conduit une carrière de soliste. Depuis toujours passionné par la recherche d'authenticité dans l'interprétation, il crée l'orchestre Collegium Orpheus, premier groupe d'instruments anciens de Bretagne. Et se consacre en priorité à la musique sacrée en créant il y a 30 ans les choeurs Finisterrae à Brest et Aquilonia à Quimper, avec lesquels il donnera les grandes oeuvres du 16ème au 19 siècles : Monteverdi, Bach, Vivaldi, Haendel, Haydn, Mozart, Beethoven... En parallèle, il mène un profond travail pédagogique avec les Musigrains et les JMF, avant de devenir professeur au Conservatoire de Brest dans les classes de flûte à bec du département de musique ancienne. Son engagement, son inspiration et son charisme personnel ont contribué à faire éclore de nombreux talents qui font désormais de notre région Bretagne une terre incontournable de la musique ancienne. Ce qui lui vaudra l'invitation de son Ensemble, orchestre et choeur, au Festival international de musique baroque de Malte en 2018 pour donner la première mondiale du Dixit de Benigno Zerafa, "petit frère" maltais de Vivaldi, dont les manuscrits venaient d'être découverts dans la cathédrale de M'Dina. Le concert à Landéda s'inscrit dans la tournée 2025 du Collegium Orpheus en Finistère et Côtes d'Armor. Après nous avoir enchantés en 2023 avec "Italie passionnément", puis en 2024 avec "Musiques au temps du roi Louis XV", Jean-Marc Labylle nous propose une plongée dans "les plus belles oeuvres sacrées de Bach, Mondonville, Vivaldi". Jean-Sébastien Bach : Cantate BWV 4 "Christ lag in Todes Banden" ( Christ gisait dans les liens de la mort). Composée en 1707 pour la fête de Pâques, sur un texte de Martin Luther, cette oeuvre de jeunesse conçue comme un "concerto choral" est écrite pour 4 voix, cordes et continuo . Elle comporte huit mouvements : sinfonia, 6 versets, et choral final. Mouvements qui se terminent tous par un Alleluia, dont l'intensité progresse depuis la déploration des hommes devant la mort du Christ, jusqu'à leur joie devant la victoire de la vie sur la mort. Antonio Vivaldi : "Magnificat" RV 610 en sol mineur Composée en 1715 par le "maestro di coro" à l'Ospedale della Pieta de Venise (qui recueille des jeunes filles abandonnées ou bâtardes) cette pièce se décline en neuf mouvements : adagio, allegro, andante molto, presto, allegro, allegro, largo-adagio, allegro ma poco, largo-andante-allegro. Les tonalités et rythmiques sont contrastées, à l'instar des sentiments de la jeune Marie, d'abord grave puis remplie de confiance et de joie. Dans cette hymne, la promesse du bonheur à toutes les générations descendantes d'Abraham devait toucher particulièrement en leur temps les jeunes élèves pauvres du prêtre roux Vivaldi. Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville : extraits de Motets Le compositeur et violoniste français natif de Narbonne, contemporain de Rameau, a révolutionné l'art du Motet. Ces pièces religieuses héritées du Moyen-âge, sont prononcées "en latin à la française". "Dominus Regnavit" : composé en 1737 sur le psaume 91, décrit la magnificence du règne divin et son pouvoir de déchainer les éléments. Ce fut l'un des motets les plus joués au 18ème siècle, à Paris comme en province. Nous en présenterons les 2 premiers mouvements. "In exitu Israël" : vaste fresque figurative composée en 1754, d'après le psaume 113. Nous en présenterons 4 mouvements choisis qui évoquent tour à tour la libération du peuple hébreu esclave en Egypte, puis leur passage de la Mer Rouge, enfin la reconnaissance envers leur Dieu. Antonio Vivaldi : concerto RV 163 en Sib Majeur pour cordes et continuo. En 3 mouvements : allegro molto, andante, allegro. 1er violon Thibault Noally Georg Philip Telemann : suite Tafel Musik 1 pour 2 flûtes, basson, cordes et continuo. en 3 mouvements : ouverture, réjouissance, un peu vivement. flûtes Françoise Gascoin et Tomoko Uemura.