Usine de chaussures Deschartres, puis Lefrançois-Niobey, actuellement immeuble à logements, 3 rue Duguesclin (Fougères)
— Fougères (Ille-et-Vilaine)
📝 Description
Usine de chaussures Ce site patrimonial est un élément du patrimoine breton situé en milieu en ville à Fougères. Son origine remonte aux périodes suivantes : limite 19e siècle 20e siècle, 1875, 1924. Historique : Usine de chaussures fondée vers 1900. En 1911 et 1924, la manufacture est dirigée par M. Deschartres. Suite au bombardement aérien du 9 juin 1944, l'usine Lefrançois-Niobey, située initialement 8 rue Jules-Ferry, s'installe dans des ateliers rue Duguesclin. En 1945, l'immeuble, propriété de Melle Brionne qui le loue à M. Lefrançois-Niobey, se compose, au rez-de-chaussée, d'une grande salle avec entrée de l'usine, au premier étage d'une autre grande salle, d'un vestibule et d'un bureau, puis au second étage d'une salle de coupe et de piqûre, ainsi que d'une salle de coupe des cuirs. En 1948, le siège social, situé 89 faubourg du Temple, à Paris, est transféré sur le site. L'entreprise a pour objet la fabrication et la vente en gros et en détail de tous articles chaussants. En 1956, la firme Lefrançois-Niobey, spécialisée dans la fabrication de chaussures pour hommes, femmes et cadets, est connue pour ses articles extra souples et légers, avec ses marques déposées Mary-Line et Jam. La date de cessation d'activité, postérieure à 1968, est inconnue. Aujourd'hui, le bâtiment est en cours de restauration afin d'y aménager des logements.En 1945, l'usine est alimentée par un moteur triphasé de 1, 5 ch 1 500 t/mn daté de 1930 et par deux moteurs triphasés à bague de 2 et 5 ch 1 500 t/mn. A cette date, attestation d'une machine Blake achetée neuve en 1924, et d'une machine United à fraiser les talons, acquise en 1930. En 1961, un devis d'équipement électrique mentionne une puissance prévue de 20 kW sous tension 380 V entre phases, suivant l'implantation de l'United Shoe Machinery. Le devis comprend aussi la fourniture de vingt connecteurs de départ pour le montage et le finissage et de douze connecteurs pour la piqûre.En 1949, l'usine emploie trois personnes à la coupe, six à la préparation, neuf à la piqûre, sept au montage, cinq au finissage et trois en magasin. En 1960, l'usine Lefrançois-Niobey occupe trente-quatre salariés. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet