Eglise paroissiale Notre-Dame-de-la-Purification (L'Hermitage)
clocher-porche ; chevet arrondi — L'Hermitage (Ille-et-Vilaine)
📝 Description
église paroissiale Ce site patrimonial est un clocher-porche ; chevet arrondi situé en milieu en village à L'Hermitage. Son origine remonte aux périodes suivantes : 11e siècle ; 4e quart 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 20e siècle ; 21e siècle, 1000, 2099. Historique : À ses origines, au XIe siècle, l'église est dédiée à Saint-Avit, un ermite dont la légende veut qu'il se soit retiré au VIe siècle à L'Hermitage, près d'une source, afin d'y exercer ses dons de guérisseur. Cette dévotion semble localement séculaire néanmoins aucun document ne vient confirmer la venue du saint en ce lieu. L'église est finalement dédiée à la Sainte-Vierge que l'on honore, encore aujourd'hui, durant la fête de la Purification (également appelée fête de la Présentation de Jésus au Temple).Selon le pouillé historique de Rennes une première église est édifiée à la fin du XIe siècle dont les seuls témoins qui nous restent sont le chœur et l'abside devenue sacristie. Cependant, ces derniers ont subi de nombreuses modifications.La nef est modifiée à la fin du XVe siècle début du XVIe siècle mais elle garde son tracé d'origine. La chapelle latérale sud a certainement été rajoutée à cette période. Pour les seigneurs de Méjusseaume elles est d'abord dédiée à Saint-Roch puis à Saint-Louis.Peu de temps après, aux XVIIe et XVIIIe siècle, l'église subit quelques travaux dont certains sont menés par le recteur de la paroisse de L'Hermitage, Pierre Even, en fonction de 1620 à 1650. Celui-ci est également à l'origine de la construction du presbytère en 1638.Des travaux qui ont été menés sur l'église durant ces deux siècles il ne reste de visible que la porte d'entrée présente sur le mur sud (on retrouve la date de 1627 gravée au-dessus) ainsi qu'une des trois cloches que possède ce monument (elle est datée de 1777 et est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1919).En 1827 le chœur et la nef de l'église sont réaménagés dans un style néo-classique par l'architecte Jean-François Pointeau, en fonction à la même période sur l'église Sainte-Croix de Vitré et l'église Saint-Pierre de Vezin le Coquet. Ce dernier détruit l'arc triomphal qui séparait le chœur de la nef. Il modifie également le plan de l'église afin d'obtenir une croix latine. En effet, il agrandi ce qui n’était qu’un petit renfoncement dans le mur nord, alors nommé chapelle du Margat en référence à la famille dont elle dépendait, afin de créer l’actuelle chapelle nord dédiée à Notre-Dame du Rosaire. Cette dernière est donc venue répondre à la chapelle sud afin de former le transept de l'église. En 1865 sont réalisés le prolongement de la nef côté ouest et la construction d'un clocher-porche d'inspiration néogothique sous la direction et d'après les plans de l'architecte Charles Langlois.Le cimetière, qui entourait l'église, est transféré en 1926 date à laquelle est également achetée une horloge installée sur le clocher. La croix classée au titre des Monuments Historiques en 1946 qui se trouvait alors dans le cimetière est déplacée près de la porte d'entrée de la façade sud de l'église afin d'être mise en valeur. Entre les années 1947 et 1950 a lieu la mise en place de plusieurs vitraux réalisés par l'atelier Rault.Les restaurations qui ont lieu entre 1989 et 1993 ont donné son aspect actuel à l'église. En effet elles ont consisté en la suppression des plafonds plâtre que l'on a remplacé par une voûte lambrissée en châtaigner. C'est également à ce moment qu'ont été posés les entraits en chêne et qu'un piquetage des enduits muraux suivi d'une réfection à la chaux ont eu lieu.Enfin, une campagne de restauration a eu lieu en 2001 afin de mettre au jour et de consolider les peintures murales, jusqu'alors cachées sous plusieurs couches d'enduits, présentes dans la chapelle sud de l'église. Le beffroi a également fait l’objet d’une restauration suite à un diagnostique complet de l'installation des cloches réalisé en 2002. Il a montré que les poutres d’assises placées dans les murs qui supportaient le beffroi étaient très abîmées et ne pouvaient plus porter les 1350 kg des trois cloches. À cette même période la toiture a été refaite selon les méthodes du XIXe siècle et un orgue à tuyaux a été ajouté dans l'église. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet