Carrières de la Clarté (Perros-Guirec)
— Perros-Guirec (Côtes-d’Armor)
📝 Description
Carrière Ce site patrimonial est un élément du patrimoine breton situé en milieu en écart à Perros-Guirec. Son origine remonte aux périodes suivantes : 1er quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle ; 3e quart 20e siècle, 1900, 1999. Historique : Le massif de granite le plus connu et le plus remarquable est celui de Ploumanac´h. La qualité des pierres et leur beauté sont exceptionnelles ; leur réputation s´est étendue en France et dans le monde depuis près de deux siècles. L´extraction depuis 150 ans y a été intense, elle s´est déplacée, passant de la zone littorale de l´Ile Grande et autres îles au 19ème siècle, à la zone interne de la Clarté au 20ème siècle, en raison des différences de structure du massif.C´est seulement après 1900 que le granite de la Clarté a commencé à être exploité dans de grandes carrières. Sa couleur rose plaît. Mais une autre raison justifie le développement de sa production : il a la capacité de fournir en permanence les blocs de grande dimension qu´exige l´industrie granitière. La 1ère concession de La Clarté fut accordée à l'entrepreneur de carrières Leclerq en 1902 et résiliée en 1906.Cette première initiative eut pour effet de faire prendre conscience de la très belle qualité du granite, de sa couleur rose originale et de la richesse du sous-sol ; dès lors, il n'était plus possible de taire cette découverte et beaucoup voulurent saisir l'occasion pour réglementer l´exploitation. Au début du siècle, une carrière sur le Tertre employait déjà une trentaine d´ouvriers. Des traces d´exploitation sont encore visibles à l´ouest de la table d´orientation et au n° 1 de la rue des Bruyères. Les premières carrières ouvertes un peu avant 1914-1918 le furent par Perrot, Tilly Père, Gourdon et Hantz (propriétaire d'une partie de la vallée des Traouiëro) en 1926, d'où sortirent les premiers blocs taillés pour le bâtiment. Vers les années 1920-21, apparut le polissage pratiqué par des femmes. Pendant la 1ère moitié du 20ème siècle, de nouvelles carrières furent ouvertes par les entreprises des carriers Roche, Etienne, Hignard, Quéré, Gad, Hignard. En 1938, Migliarini relançait un chantier sur le chemin de Ranguillégan puis, dans les années 1970, la retraite venue, il céda cette carrière à la Société Hignard qui l´exploite toujours. Pendant la 2ème guerre mondiale, les bâtiments de la carrière Hignard servirent d'abri pour les soldats allemands, qui exploitèrent la carrière, puis Jean Prévost fils y séjourna par la suite. Ce fut ensuite l'entreprise Rébillon en 1976.Nous avons repéré les 3 derniers sites d'exploitation encore ouverts aujourd'hui : Rébillon (route de Ranguillegan), BGP Gad, et Hignard. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet