Corps de garde crénelé actuellement maison, batterie de Ramonette (Le Palais)

corps de garde crénelé type 1846 pour 25 hommes atypique — Le Palais (Morbihan)

Corps de garde crénelé actuellement maison, batterie de Ramonette (Le Palais)

📝 Description

Ce site patrimonial est un corps de garde crénelé type 1846 pour 25 hommes atypique situé en milieu isolé à Le Palais. Son origine remonte aux périodes suivantes : 3e quart 19e siècle, 1850, 1874. Historique : Le réduit attribué par la Commission de défense des côtes de 1841 à la batterie de Ramonette est un corps de garde défensif n° 3 capable d'accueillir les 20 servants de ses quatre pièces d'artillerie. Les contraintes liées à la topographie amènent à s'affranchir du plan-type dès la présentation du premier projet pour la batterie en janvier 1847. Le chef du génie propose alors un bâtiment voûté très allongé encastré dans le sol, qui n'est pas sans rappeler les solutions mise en œuvre plus tard dans les batteries de la pointe d'Arzic, ou des Mèdes à Porquerolles. Toutefois, cette proposition est rejetée par le Comité des fortifications dans son avis du 11 juillet 1848. A la reprise des projets en 1857, est étudiée la possibilité de ne construire qu'un simple corps de garde et un magasin à poudre, voire de réutiliser les bâtiments existants. Fin 1860, le chef du génie propose tout de même un corps de garde crénelé issu du plan-type n° 3 de 1846, mais diminué d'une terrasse trop difficile à défiler et flanqué par des guérites saillantes en remplacement des bretèches. Le Comité valide cette proposition dans son avis du 16 avril 1861 moyennant quelques modifications du projet. C'est donc un corps de garde crénelé d'une contenance de 25 hommes - la Commission de défense des côtes de 1859 ayant ajouté un mortier à l'armement de la batterie - et sans terrasse qui est construit en 1861. Lors de la réorganisation de la batterie de Ramonette vers 1880, ce corps de garde est recouvert d'un important terrassement. A la différence de ceux des batteries du Gros Rocher et de Taillefer, et contrairement à ce qu'il est parfois possible de lire, cette intégration dans un massif terrassé n'entraîne pas la destruction d'un parapet et de bretèches qu'il n'a jamais eu. Il commence à perdre son massif de protection au cours des années 1960. Des percements ont été réalisés dans les années 2000 dans sa façade nord-est. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet

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