Quais et cales de l'Île aux Moines (Perros-Guirec)

📝 Description

Ce site patrimonial est un élément du patrimoine breton situé en milieu isolé à Perros-Guirec. Son origine remonte aux périodes suivantes : 19e siècle ; 2e quart 20e siècle, 1800, 1949. Historique : Les mouillages de l'île aux Moines ("Jentilis" en breton) sont indiqués sur la "Carte particulière des Sept-Îles" de Garangeau, datée du 16 novembre 1739 et sur la carte de Bellin, extraite du "Petit Atlas maritime", datée de 1764. La cale actuelle au sud-est de l'Île aux Moines, appelée cale de Gouarlem, a été réalisée en 1949, mais elle s'est appuyée sur un édifice plus ancien, datable de la fin du 19ème siècle, lorsque le service des phares obtint concession des terrains militaires déclassés (1889), à l'époque des grands chantiers d'aménagement du littoral et des îles. Une petite cale débarcadère sinueuse fut établie à Gouarlem, avec un chemin d'accès au phare.Le mouillage de l'île aux Moines était autrefois situé sur la partie nord de l'île, face à l'île Plate, dans une anse naturelle, qui avait pris le nom de Port des Casernes. L'échouage y était aisé par vent de sud mais impossible par d'ouest-nord-ouest. En effet, c'est à cet endroit que les gabarres, pilotées par le gardien Tassel, débarquent l'ensemble des matériaux, les tailleurs de pierres et les maçons, qui vont démarrer le chantier du fort en 1740, et les premiers murs de soutènement en pierres sèches.Par fort vent d'ouest, on utilisait le mouillage du sud-est où est située la cale actuelle ; mais le débarquement restait plus commode au nord de l'île. Le canot déposait ses occupants sur la grève de galets, près des "mottes". La cale nord actuelle qui dessert l'ancienne caserne a été reconstruite par l'organisation Todt pendant la guerre 1939-45, mais une cale plus ancienne a pu exister pendant les siècles antérieurs (sans autre précision de date).Le nouveau phare à reconstruire étant plus important que l'ancien, il fallut dans un premier temps reconstruire la cale de débarquement sud et élargir l'ancien sentier menant au phare pour faciliter l'accès à l'édifice, l'exécution des travaux et la fourniture des matériaux. La cale débarcadère fut réalisée en 1947 et le sentier de 4 m plus large en 1948. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet