Église paroissiale Saint-Barnabé (Langoëlan)

clocher cornouaillais — Langoëlan (Morbihan)

Église paroissiale Saint-Barnabé (Langoëlan)

📝 Description

église paroissiale Ce site patrimonial est un clocher cornouaillais situé en milieu en village à Langoëlan. Son origine remonte aux périodes suivantes : 1ère moitié 16e siècle ; 18e siècle ; 1er quart 19e siècle, 1500, 1824. Historique : Edifice 16e siècle ; souche du clocher reconstruite en 1716 ; chapelle des fonts construite en 1716 ; charpente de la croisée porte la date 1754 ; vers 1810, 1820 restauration du mur est du choeur ; en 1960 remploi d'une fenêtre provenant de la chapelle Saint-Efflam pour la chapelle des fonts. (J. P. Ducouret)L’église dédiée à saint Barnabé est probablement bâtie en une seule campagne au début du 16e siècle : de cette première campagne sont témoins le clocher, la nef et ses ouvertures, le porche sud, les chapelles seigneuriales de Coët Codu au nord et de Kerservant au sud (actuel transept), les sablières du choeur. De nombreuses modifications interviennent cependant au cours des siècles suivants : ainsi la tour est reprise en sous-œuvre en 1716, date portée, à l’initiative de Julien Le Goff, recteur,dont le nom accompagne la date. C’est peut-être à la même époque que sont ajoutés l’ossuaire et la chapelle des fonts, en vis-à-vis, qui élargissent la façade ouest.La charpente est refaite en 1754, date portée sur un about de poinçon de la nef.Après la Révolution, l’église est jugée en mauvais état, si bien qu’on envisage de la reconstruire en 1853 ; ce projet fut cependant ajournée, mais de nombreux travaux de confortation interviennent au 19e siècle ; vers 1820, le mur du chœur est repris à la suite d’un écroulement, provoquant probablement la disparition de la verrière est qui, d’après les témoignages écrits, montrait les blasons de nombreuses familles : Bretagne, Rohan-Guémené, Du Fresnay (seigneurie de Coët Codu), de Talhouet (seigneurie de Kerservant, aujourd’hui en Ploerdut). En 1827, la sacristie, autrefois placée à l’angle nord-est entre le chœur et le bras nord du transept, alors chapelle privative des seigneurs de Coët Codu, et qui datait sans doute de l’époque à laquelle cette seigneurie devint propriété de la famille de Kerhoent seigneurs de Coet en Fao en Séglien au 18e siècle, est reconstruite en prolongement axial du chœur. La fermeture de la porte est du bras nord intervient dans ce contexte : elle devrait être rouverte prochainement.Le porche sud porte la date de 1840, accompagné du nom illisible du recteur de l’époque, probablement Jean Bruchec, recteur de 1817-1847 : c’est ce recteur qui est à l’origine de nombreux travaux de cett époque, comme la boiserie du chœur qui remplace l’ancien retable sans doute peu avant 1850, et le transfert du retable de l’église du Merzer, en ruines, dans le bras sud en 1847, date de la mort du recteur Bruchec. La construction vers 1850 d’une tribune à l’ouest entraîne la suppression d’un entrait à engoulants. On ne sait cependant à quelle date disparait le jubé, non mentionné dans les témoignages du début du 19e siècle dont l’existence est aujourd’hui attestée depuis la suppression de l’enduit qui laisse voir à la naissance de la nef sur le mur sud, deux portes superposées aujourd’hui bouchées. A leur emplacement correspond une reprise dans la maçonnerie extérieure à l’angle qui signale sans doute l’emplacement d’une tour d’escalier reliant les deux portes.L’enclos a été réduit dans sa partie sud lors de la translation du cimetière. (C. Toscer) Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet

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